En France, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme, il représente 33% des cancers féminins. 80% des cancers du sein se développent après 50 ans et l’âge médian du diagnostic est 64 ans.

En France, 1,3 millions de femmes de 50 à 74 ans n’ont jamais participé à un dépistage. Plusieurs freins traduisent ce chiffrent tels que l’absence de symptômes, la peur d’avoir mal, la peur du diagnostic ou encore le manque d’information.

Pourtant :

En participant aux différents dépistages organisés, les cancers du sein, col de l’utérus et côlon peuvent être détectés à un stade précoce et peuvent être guéris dans 9 cas sur 10 !

Aujourd'hui, les études montrent que des facteurs de risques évitables jouent un rôle dans le développement du cancer du sein : sur 54 000 nouveaux cas de cancers du sein chaque année en France :

• 8000 sont attribuables à une consommation conséquente d'alcool,
• 4500 au surpoids et à l'obésite,
• 2700 aux traitement hormonaux / pilule,
• 2500 au tabac,
• 4000 à une alimentation déséquilibrée et un manque d'activité physique.

Si, au quotidien, il est possible d'agir pour rester en forme, certains facteurs ne sont pas modifiables comme l'âge, les antécédents familiaux et/ou personnels, l'hérédité.

Ainsi :

• à partir de 25 ans et tout au long de la vie, il est recommandé de réaliser une consultation de suivi gynécologique chez un médecin, un gynécologue ou une sage-femme pour un examen des seins. Une autosurveillance régulière est également conseillée. Ces gestes ne doivent pas remplacer la mammographie lorsqu’elle est nécessaire, selon l’âge et le niveau de risque de chaque femme.
• Le dépistage organisé du cancer du sein existe depuis 2004. Il consiste en la réalisation d’un examen clinique (vérifiant l’absence de symptômes) et d’une mammographie (avec un cliché de face et de profil de chaque sein) par un radiologue agréé.
• Entre 50 et 74 ans, elle doit être renouvelée tous les 2 ans, en l’absence de symptôme ou de risque particulier.
• Après 75 ans, il n’y a plus de suivi dans la cadre du dépistage organisé. Cependant, en fonction des risques identifiés avec le médecin ou la sage-femme qui vous suit, il est important d’établir les meilleures modalités de suivi et d’identifier l’intérêt de continuer à pratiquer des mammographies.
• En cas de symptôme, ne pas attendre mais consulter un professionnel de santé. En parler, c'est prévenir pour agir à temps. N'ayez donc aucune gêne pour en parler avec votre sage-femme ou votre médecin. Quel que soit votre âge, si vous constatez des changements entre deux examens, parlez-en à un professionnel.

Dans le Haut-Rhin, associations, collectivités, divers acteurs se mobilisent autour d'Octobre Rose mais aussi tout au long de l'année pour lutter contre les cancers féminins.